La gestion de la performance organisationnelle est un terme utilisé régulièrement, mais qui est généralement peu au centre des préoccupations des gestionnaires financiers. Tout le monde désire être performant bien sûr, mais lorsque notre quotidien est monopolisé par la gestion des opérations comptables et transactionnelles, l’effort demandé afin d’établir un cadre de gestion de la performance alignée sur les meilleures pratiques et exploitant l’ensemble des outils disponibles peut donner le vertige.
Heureusement, il existe plusieurs outils qui permettent aux organisations de mesurer l’atteinte de leurs objectifs. De plus, les investissements en temps et argent pour y arriver n’ont pas à être énormes afin de commencer à récolter les fruits. Il suffit de sélectionner le bon outil pour atteindre le bon objectif, de s’assurer d’en faire une implantation adéquate et de faire rayonner les résultats au sein de l’organisation. Pour vous accompagner dans votre réflexion, le présent article fera un simple tour d’horizon des outils disponibles et des justificatifs derrière la sélection de l’une ou l’autre des approches.
LES OUTILS DE LA GESTION DE LA PERFORMANCE
La gestion de la performance consiste en la mise en place d’un processus afin de :
Peu importe l’outil utilisé, les grandes étapes seront les mêmes. Le choix de l’outil approprié dépendra de l’objectif visé, des moyens de l’organisation (financiers, et en temps disponible), et du niveau de maturité de l’organisation par rapport à la gestion de la performance.
Parlant de maturité, afin d’adéquatement diagnostiquer le niveau de maturité de votre organisation par rapport à la gestion de la performance, je vous invite à consulter l’étude suivante du Consortium for Advanced Management International (CAM-I).
L’article propose d’ailleurs une liste très complète des outils qui s’offrent aux organisations afin de bien gérer leur performance, en voici un extrait :
Extrait du rapport « Maturité de la gestion de la performance — Un cadre conceptuel » par le CAM-I
Tableau 4 - Techniques d’amélioration de la gestion de performance
À QUI S’APPLIQUE LA GESTION DE LA PERFORMANCE
La gestion de la performance n’est pas uniquement l’affaire de haute gestion de l’organisation. En effet, un comité de direction très aligné sur les objectifs à atteindre n’optimisera pas sa performance tant et aussi longtemps que ceux-ci n’ont pas été traduits en objectifs pour le reste de l’organisation. La gestion de la performance est donc une culture à établir à l’ensemble de la gestion des organisations, tant et aussi longtemps que les rôles visés contribuent à l’atteinte des objectifs organisationnels. La responsabilisation d’individus en situation de gestion est primordiale afin d’optimiser la performance organisationnelle.
L’IMPORTANCE D’AVOIR LA BONNE INFORMATION POUR ALIMENTER LA PRISE DE DÉCISION
Le lien avec la stratégie d’entreprise est un facteur primordial à établir dans la sélection des indicateurs de performance. Les sources de distractions sont multiples dans un environnement ou le combat pour notre attention est omniprésent. Il est donc important d’établir des objectifs alignés avec la stratégie de l’organisation, et de s’assurer d’orienter nos décisions avec ceux-ci.
La stratégie d’entreprise se doit d’être clairement établie, d’être détaillée en fonction de la réalité de tous les secteurs, puis d’être quantifiée à l’aide de l’information disponible pour alimenter la prise de décision en temps opportun.
La carte stratégique est un excellent outil pour ceci, mais le simple fait d’avoir la réalité de chacun en tête dans la détermination des objectifs, et d’identifier la contribution de chacun à la réalisation de la stratégie peut suffire à la majorité des organisations pour établir des objectifs de la performance conséquents et efficaces.
LE RÔLE DES SYSTÈMES DE GESTION DE PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE
La gestion d’un écosystème de performance peut être un exercice exigeant. Dépendant de l’outil sélectionné et opérationnalisé, il faut souvent cumuler de l’information de plusieurs systèmes, en découler de l’information pour plusieurs niveaux de l’organisation, aller chercher de la rétroaction par la justification d’écart ou la documentation d’anomalie, puis recompiler le tout.
Dans l’optique de déployer l’information en temps opportun et dans un délai acceptable, puis de minimiser le travail clérical, manuel et redondant qui peut être nécessaire pour supporter le processus, l’utilisation d’outils spécialisés est recommandée.
Un outil performant permettra entre autres de :
Brochures de la Suite Decimal