Dans les années 90, les organisations ont largement reconnu la force de la gestion par activités (GPA) et beaucoup de projets d’implantation de la GPA ont alors vu le jour. Selon un sondage conduit par l’Institute of Management Accountants en 1992, pas moins de 100 projets étaient alors en cours à cette époque, contre plus de 20 000 à la fin de 1998. Dans les années 2000, la GPA diminua, d’une part, à cause du bogue de l’an 2000 et plus tard par les lois C-198 au Canada et Sarbanes-Oxley aux États-Unis.
La GPA et le coût de revient en général sont, de nos jours, de plus en plus populaires à cause de la compétition étrangère croissante et du souci de transparence. Les sections suivantes décrivent brièvement des prémisses de base ainsi qu’une méthodologie pour les meilleures pratiques d’implantation d’un tel système.
Afin d’assurer le succès d’une implantation, il est important de suivre les étapes suivantes :
S’assurer de l’adhésion de la haute direction:
L’implantation d’un système de coût de revient efficace ne fonctionnera que si vous l’alignez avec les besoins de la haute direction. Ceci est très important pour que le modèle de coût soit accepté et utilisé par les dirigeants, faute de quoi, ces derniers se tourneront vers d'autres sources d'information et votre modèle de coût ne sera plus un outil stratégique pour l’organisation.
S’assurer de l’acceptation de la méthodologie de coûts
Depuis les trois dernières décennies, plusieurs techniques de coût de revient ont émergés. Pour la plupart, elles sont toutes valables si et seulement si elles conviennent au type d’organisation ou au champion ou encore à l’équipe à l’interne qui sera en charge du projet. Parmi ces types de gestion de coûts, on peut trouver :
S’assurer de la durée de vie du modèle de coût de revient
Il n‘est pas rare de voir que certains modèles de coût ne durent qu’une ou deux années. La raison principale est généralement l’environnement peu viable du système. C’est regrettable car beaucoup d’effort et de temps sont consacrés à ces implantations et les dirigeants et les employés ont beaucoup d’attentes.
Pour éviter la perte d’investissement, plusieurs éléments sont à prendre en considération:
Les étapes d’une saine modélisation
L’introduction des meilleures pratiques concernant l’implantation d’un coût de revient au sein de l’organisation passe définitivement par quelques incontournables auxquels on ne peut échapper pour que l’opération soit un véritable succès :
Un projet de coût de revient vit plusieurs phases :
La phase de la modélisation instaure une relation dynamique entre les opérations (activités) et les ressources requises (comportement des coûts)
Cette phase de modélisation, en début de processus, doit être la plus rapide possible car de trop longs processus de définition des activités et des objets de coûts, puis de collecte de données n’atteignent généralement pas les résultats escomptés.
Les données à collecter doivent déjà exister. Le meilleur inducteur théorique n’est pas toujours celui à choisir.
Il est peut-être, dans certains cas, plus approprié de commencer par une modélisation simple, et de rendre celle-ci plus complexe au fil du temps.
Concernant la formation, il est conseillé de former les utilisateurs experts sur l’outil dès le début, pour que la modélisation et les phases subséquentes soient plus simples à saisir. La formation doit être, à ce titre, régulière durant le projet.
La modélisation doit également se faire de manière graphique pour faciliter la compréhension. Le graphique devient en cours de projet un véritable outil de communication. La modélisation graphique évite également de recommencer le travail dans l’outil informatique.
Les avantages d’une implantation d'une solution en coût de revient bien réalisée :
Brochure Gestion par activités